Secondaire 5 • 3a
Bonsoir,
Si les émotions dans ma métaphore filée sont les suivantes : agitation à folie totale. Puis-je mettre cette expression : Elle avait le cœur gros? (Après ce paragraphe : La jeune damoiselle qui regardait par la fenêtre se liquéfiait comme du beurre dans une poêle et le couvercle de sa tête s'agitait pour retenir la pression des particules qui voulaient sortir. Son cerveau commença à s'ébranler. Elle s'agitait comme des éléments subatomiques. Ça lui donnait la chair de poule. Ses pensées tournoyaient donc, elle avait le cœur gros.)
Merci et bonne soirée! :)
Explication d'Alloprof
Cette explication a été donnée par un membre de l'équipe d'Alloprof.
Bonjour !
Oui, avoir le coeur gros se dit.
Voici par contre un petit rappel concernant la métaphore filé:
Je comprends que tu parles de l'agitation et de la folie totale, mais tu as beaucoup d'image en lien avec la chimie ou même avec la cuisine. Cela fait en sorte que ta métaphore filée est entrecoupée et c'est donc plus difficile pour le lecteur de la repérer.
Tu commencer par dire qu'elle se «liquéfiait comme du beurre», tu parles de couvercle et de la pression.
Suggestion : Pourquoi ne laisserais-tu pas de côté les allusions à la chimie ? Tu pourrais ainsi te concentrer sur la cuisine.
Tu vois ce que je veux dire ? Ici, on parle encore d'agitation, mais en utilisant un champ lexical et des images liées à la cuisine. Elle est là ta métaphore filée!
Je sais que je t'avais déjà suggéré d'utiliser «pensées tournoyaient» dans une autre publication, mais je n'avais pas vu l'ensemble de ton texte. Je suis certaine que tu pourrais trouver un verbe plus approprié dans ce contexte ;) Indice : pense à des expressions de cuisine !
Aussi, j'ignore de quoi exactement parle ton texte, mais une petite suggestion si tu parles de vengeance :
« La vengeance est un plat qui se mange froid » (hop ! comment bien conclure ta métaphore filée !).
Pour t'inspirer, voici un exemple d'une métaphore filée que tu peux retrouver sur notre fiche
L'empereur était là, debout, qui regardait.
Il était comme un arbre en proie à la cognée.
Sur ce géant, grandeur jusqu'alors épargnée,
Le malheur, bûcheron sinistre, était monté;
Et lui, chêne vivant, par la hache insulté,
Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches,
Il regardait tomber autour de lui ses branches.
— Victor Hugo
Comme tu peux le voir, on compare en premier lieu à un arbre. Puis, on reprend ce thème dans les lignes qui suivent.
Voici d'ailleurs le lien vers la fiche (il va falloir que tu descendes un peu sur la page afin d'arriver à la section de la métaphore filée:
J'espère t'avoir aidé ! Félicitations pour ton texte aussi, tu as de très bonnes idées et une très jolie plume ! :)
N'hésite pas à nous réécrire ! Tu peux également nous envoyer une nouvelle version de ton texte afin de savoir si tu es sur la bonne voie ! (mais je ne suis aucunement inquiète pour toi ! ;))
Sarah G.
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