Secondaire 1 • 2a
Bonjour,
J'aurais une question sur le Maroc... il faut que je donne une conséquence de la non-représentativité et je n'en trouve aucune dans Allo prof... Pourriez-vous m'aider?
Explication d'Alloprof
Cette explication a été donnée par un membre de l'équipe d'Alloprof.
Bonjour à toi !
Il est tout à fait possible que le contenu d'Alloprof ne soit pas exhaustif. Ceci étant dit, je vais te venir en aide au mieux de mes capacités limitées, compte tenu que ce sujet dépasse mes connaissances. Mais, en effet, les disparités entre riches et pauvres se présentent comme des défis majeurs au Maroc.
Je te présente donc un lien à découvrir en guise d'explication :
Voici aussi cet extrait qui se montre utile à tes fins :
L’ancienne formule « le roi est bon, son entourage est mauvais » est désormais devenue « le roi est bon, la classe politique est mauvaise ». Les critiques de la population marocaine ciblaient principalement le gouvernement et les élites politiques car la monarchie n’est pas encore perçue comme un obstacle au changement. Au Maroc, l’élite politique n’étant pas recrutée sur la base du critère universaliste de la compétence, elle fait fi de la séparation stricte entre public et privé. Les individus issus de cette élite qui s’autoreproduit depuis l’indépendance, considèrent l’État comme une propriété privée au service de leur désir de pouvoir et de leur soif d’enrichissement. L’État pour eux est le moyen d’assurer leur bien-être et celui de leur entourage. Ils confondent la représentation de l’État et l’appropriation de prérogatives. Aussi, l’administration, l’étroite couche dirigeante, est-elle à la fois inefficace et corrompue, fonctionnant à l’arbitraire, à l’intuition et à l’injustice. Quant à l’élite économique, elle est composée de richissimes hommes d’affaires qui doivent leur fortune non à leur inventivité mais à leur collusion avec le palais et l’appareil politique du pouvoir, la corruption étant un élément organique du système. L’élite marocaine a pour seul but l’accaparement des richesses et des pouvoirs et se distingue par son manque d’initiative, d’innovation et d’esprit de compétition. Elle est façonnée par une idéologie qui « encourage le repli sur soi, cultive la crainte de la coopération et stimule le désir d’amasser de grosses fortunes, sans même fournir le moindre effort ».
Ali Benhaddou, Les élites du royaume : enquête sur l’organisation du pouvoir au Maroc, Paris, Riveneuve Éditions, 2009, p. 200.
J'espère avoir pu t'aider un minimum avec ces sources. Bonne recherche ! Nous sommes ici si jamais ; )
Suggestions en lien avec la question
Suggestion en lien avec la question
Voici ce qui a été trouvé automatiquement sur le site, en espérant que ça t’aide!