Que ce soit sur deux ou quatre pattes, plusieurs animaux marchent ou courent pour se déplacer. Lorsque l'on marche, nous avons toujours un contact avec le sol. En effet, si tu veux aller vers l'avant, tu prends appui sur le pied gauche et tu soulèves le droit pour aller le placer un peu plus loin devant le pied gauche et tu alternes les deux afin d'arriver à destination. Cependant, lorsque tu cours, il y a un certain moment pendant lequel tu ne touches plus le sol et cela est dû à une impulsion que tu te donnes pour aller plus vite. Évidemment, il n'y a pas que l'humain qui marche et/ou court. Plusieurs autres mammifères (cheval, chien, éléphant, etc.), les oiseaux et les insectes peuvent aussi se déplacer de cette façon.
Le saut peut être un moyen occasionnel de déplacement ou encore l'unique moyen utilisé. Lors d'un bond, la propulsion est assurée par l'extension des membres avant et/ou arrière et l'animal cesse son appui sur le sol pour s'élever et se projeter à distance. De nombreux animaux se déplacent en sautant : lapin, lièvre, grenouille, kangourou, puce, criquet, sauterelle, etc.
La reptation est une façon de se déplacer sans patte. Autrement dit, c’est l’action de ramper. Le principe de base de la reptation est de pousser vers l’arrière sur le sol pour permettre au corps d’avancer.
Le ver de terre a des poils en soie sur son corps qui l’aident à s’ancrer dans le sol et à se déplacer.
Le serpent, quant à lui, a développé différents types de glisse. Il utilise la friction de ses écailles pour pousser sur le sol avec ses muscles puissants. Si son corps était complètement lisse, il se tortillerait sur place sans avancer.
L’escargot, un mollusque, se sert, quant à lui, de son pied musculaire qui agit en faisant une sorte de vague avec ses muscles : c’est une super danse du ventre!
Il n’y a pas que les petits animaux qui rampent, le phoque aussi le fait pour se déplacer sur la glace ou la terre ferme.
Le vol est un mode de déplacement dans le milieu aérien. Il existe plusieurs types de vol, comme le vol plané et le vol stationnaire. Plusieurs espèces d'insectes, les oiseaux en général et quelques espèces de mammifères (chauve-souris, écureuils volants et certaines espèces de primate) peuvent voler.
La nage est la possibilité de se déplacer dans l'eau par les seuls mouvements de son corps, c'est-à-dire qu'être emporté par le courant n'est pas considéré comme de la nage. Tous les animaux ne sont pas égaux devant ce mode de locomotion. Alors que l'eau est le milieu de vie des animaux aquatiques (poissons, amphibiens, mammifères marins) qui s'y déplacent facilement, elle peut être un élément dangereux pour d'autres animaux. De nombreux mammifères terrestres sont capables de nager par habitude (le rat), par goût (le chien) ou par nécessité de fuite (le cerf). En revanche, d'autres, comme le lapin, ne nagent qu'avec répugnance. Le chimpanzé ne sait pas du tout nager. De nombreux reptiles sont bons nageurs (crocodiles, tortues marines aux pattes en forme de rames, et beaucoup de serpents qui nagent en ondulant).
En biologie, le mot tropisme fait référence à la réaction de croissance d’un végétal face aux facteurs du milieu. Ces derniers représentent les stimuli du végétal.
Un tropisme est dit positif « + » quand la réaction du végétal est de s’orienter vers le stimulus.
Un tropisme est dit négatif « - » quand la réaction du végétal est d’éviter ou de s’éloigner du stimulus.
Ces stimuli peuvent être la lumière, l'attraction terrestre, la présence d'objets à contourner, l'humidité, certaines substances chimiques et le vent.
Ce type de tropisme concerne l’orientation de la croissance d’un végétal (ou d’une partie d’un végétal) en fonction de la lumière.
Exemple d’un phototropisme positif : La tige d’une plante se courbe vers la fenêtre.
Exemple d'un phototropisme négatif : Les racines d'une plante poussent à l'abri de la lumière (dans le sol).
Lorsque la croissance d’un végétal s’oriente en fonction de l’attraction terrestre, on parle de géotropisme (ou de gravitropisme).
Exemple d’un géotropisme positif : Une carotte s’allonge sous le sol (vers le bas).
Exemple d’un géotropisme négatif : La graine enfoncée dans le sol germe et une tige sort du sol.
Ce comportement se produit seulement chez certaines plantes. Il se manifeste lorsqu’une partie de la plante entre en contact avec un objet quelconque (une roche, un tuteur, une maison, etc.).
Exemple d'un thigmotropisme positif : Des vignes poussent sur une maison.
Exemple d'un thigmotropisme négatif : Les racines d’un arbre contournent une roche.
L’hydrotropisme, c’est la réaction de croissance d’un végétal (ou d’une partie d’un végétal) en fonction de l’humidité.
Exemple d’un hydrotropisme positif : Les racines d’un arbre sont plus nombreuses et sont plus longues à l’endroit où il y a suffisamment d’eau.
Exemple d'un hydrotropisme négatif : La tige des plantes en général tend à s'éloigner de l'eau.
Il arrive qu’une plante réagisse à la présence de substances chimiques présentes dans son environnement.
Exemple de chimiotropisme positif : Les racines d’une plante se dirigent vers le sol contenant l’engrais plutôt que vers le côté du sol qui n’en contient pas.
Exemple de chimiotropisme négatif : Les racines d'une plante vont être atrophiées en milieu acide et vont plutôt tenter de croître au maximum dans les endroits les plus sains du sol près d'elle.